Pour l’amour d’une femme
Ma nouvelle histoire est disponible en exclusivité sur Amazon. J’espère que vous aurez autant de plaisir à la lire que j’ai eu à l’écrire.
Pour cette romance, je voulais me plonger à une époque historique, j’ai toujours beaucoup aimé la période de la France sous le roi Louis XV et la vie des courtisans au château de Versailles. Mon héroïne, Mathilde, évolue dans un milieu dangereux et elle ne peut compter que sur elle-même. Elle habite avec sa famille dans la région du Jura et lutte chaque jour pour sa survie, jusqu’à l’arrivée d’un groupe de soldats qui va enquêter sur des meurtres sanglants qui terrorisent les habitants de la région. Vous pouvez lire ci-dessous le résumé et le premier chapitre de cette histoire.
RésuméFrance, 1770. La jeune Mathilde d’Aussigny habite dans le luxueux château de la Rochefoucauld, où elle a emménagé un an plus tôt. Mais, dans ce lieu idyllique, la jeune femme est isolée, entourée par des ennemis. Alors que les morts suspectes et les meurtres sanglants s’accumulent dans la région, l’arrivée d’un groupe de soldats, et notamment du lieutenant Antoine de Mortemart, va attiser les rivalités et les convoitises.
Chapitre 1Mathilde marchait d’un pas rapide. Ses bottines foulaient le gravier du jardin, faisant entendre un crissement régulier. Elle était parvenue aux limites de l’élégant jardin entourant la demeure. Des haies de buis et des plants de laurier avaient été plantés symétriquement. Les terres du domaine s’étendaient sur plusieurs hectares ; elles étaient constituées en majorité par une forêt dense et épaisse. Mathilde se retourna et contempla lentement l’imposante demeure dans laquelle elle vivait depuis près d’un an. Le château de Rochefoucauld avait été acquis par son frère, l’aîné de la famille. Il comptait près d’une centaine de pièces, dont un salon de réception, une salle de musique ainsi qu’une bibliothèque. Plus de cinquante domestiques avaient été embauchés. Mathilde, son frère et leurs parents avaient emménagé dans la somptueuse bâtisse après des travaux de rénovation qui avaient duré plusieurs mois. Le père de Mathilde était un homme calme, passionné par ses livres. Avec sa mère, la jeune femme de dix-neuf ans avait une relation compliquée. Mathilde était née et avait passé toute sa vie dans la magnifique région du Jura. Son village natal, Marsant, était à quelques kilomètres de la frontière suisse. En hiver, le village était fréquemment isolé du reste du pays par la neige épaisse. Pendant la saison chaude, les températures obligeaient les habitants à s’abriter de la chaleur étouffante. Les conditions de vie étaient rudes, mais la magnificence du panorama compensait la dureté. Au cours des siècles passés, les lits des cours d’eau avaient été sculptés par l’érosion des roches. Les pluies abondantes avaient creusé des canaux souterrains qui abritaient des rivières inexplorées. Perdus dans les montagnes, connus des seuls initiés, des lacs d’eau douce étaient préservés de l’empreinte humaine, les cimes des montagnes environnantes se reflétaient sur la surface turquoise de l’eau. Marsant, Les Rousses, Bellefontaine : les petits villages typiques de cette partie de la France étaient perdus dans le Haut-Jura. La plus grande ville de la région était Lons-le-Saunier, où Mathilde et sa mère aimaient parfois faire des achats. La vie y était plus simple qu’à la cour du roi et les habitants étaient attachés à leurs traditions. Issue de la petite bourgeoisie, Mathilde d’Aussigny appartenait à l’une des plus anciennes familles de la région. La jeune femme pensait parfois à sa maison d’enfance au village, qu’elle avait dû quitter à regret pour venir habiter au château. Marcus, le fidèle carlin de la jeune femme, aboya nerveusement. Jean-Marie, son frère, le lui avait offert plus d’un an auparavant, quand il avait appris que les dames de la cour appréciaient la compagnie de ces chiens. Mathilde se tourna vers le petit animal et lui sourit, avant de reprendre sa marche. Marcus voulait comme chaque jour se rendre au lac, qui abritait de nombreuses truites. Dans le fond du jardin, de nombreuses plantes aquatiques s’épanouissaient dans la vaste étendue d’eau, des nénuphars, des acorus, des calthas. Quand Jean-Marie avait acheté le château près de deux ans auparavant, les jardins n’étaient pas aussi somptueux. Plusieurs fontaines avaient été installées et des parterres de fleurs avaient été créés. Quelques spécimens exotiques importés d’Inde par Jean-Marie, tels que des marigolds, s’étaient bien acclimatés depuis leur plantation. La vie de Mathilde avait beaucoup changé depuis le retour d’Asie de son frère : sa famille s’était considérablement enrichie. Pour sa promenade de la matinée, la jeune femme avait choisi un manteau bleu nuit dont le col était bordé de fourrure. Le mois de mars allait toucher à sa fin, mais les journées étaient encore rigoureuses. Mathilde avait oublié ses gants en quittant sa chambre ; elle posa les yeux sur les nombreuses bagues en or qui ornaient ses doigts. À son annulaire droit, la jeune femme portait un solitaire dont le saphir qui l’ornait devait valoir une fortune. Des perles pendaient à ses oreilles, tandis que de fins colliers sertis de diamants étaient accrochés à son cou. Quelques années plus tôt, elle n’aurait jamais imaginé porter de tels bijoux. C’est son frère qui avait rendu tout cela possible. Mais la jeune femme aurait renoncé sans hésitation à tout le luxe dont elle était entourée. Elle regrettait chaque jour sa vie d’avant.
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